Artisan de la musique depuis l'adolescence, Richard Fredon débute son parcours créatif en composant des mélodies qui racontent l’histoire de sa famille et de ses amis. En parallèle, durant sa jeunesse, son cœur bat intensément pour le cyclisme, passion qu’il cultive pendant près de vingt ans.

La prise de conscience d’une synthèse possible entre ses deux vocations, en apparence lointaines, survient à la lecture de l’ouvrage Prisonnier du dopage de Philippe Gaumont, figure emblématique du cyclisme professionnel. Les pages de ce « testament » retracent l’histoire et la perception du dopage dans le monde du cyclisme. Elles agissent comme un déclencheur pour Richard Fredon, qui se lance alors pleinement dans l'écriture de chansons, saisissant que là est son art, son médium.

À l'instar de ses pairs inspirants tels que Renaud, Alexandre Poulin, ou encore Coluche, Richard développe une panel musical riche et varié. Des réflexions sur la fermeture de l’usine Continental à des hommages vibrants pour des champions cyclistes, il explore avec audace des thématiques aussi diverses que celle du sport, des luttes sociales, de la vie quotidienne, projetant ses méditations jusque dans les espaces plus intimes de l’existence. Ses chansons reflètent non seulement sa passion pour le cyclisme, mais aussi son attachement aux valeurs de loyauté, de persévérance et de respect, autant de principes qui lui sont chers.

C'est dans cette myriade d'inspirations que l’on peut percevoir l’esprit de Richard Fredon : un artisan musical qui mélange avec talent ses expériences multiples pour créer une symphonie singulière qui résonne avec les pulsations de la vie de tous les jours. En tant que fervent défenseur de valeurs universelles associées à l’amitié, à l’effort et à la lutte, il donne vie à des chansons qui transcendent les genres musicaux pour tenter de refléter son âme, transmettre avec le plus de justesse possible ses réflexions sur la condition humaine.

Au final, la célèbre maxime du philosophe Henri-Frédéric Amiel pourrait parfaitement résumer la quête artistique poursuivie par Richard Fredon : « Faire aisément ce que d’autres trouvent difficile à réaliser, c’est le talent ; faire ce qui est impossible au talent, c’est le génie ».